Pourquoi a-t-on tant de mal à se faire payer quand on est entrepreneure dans le bien-être ? 

Payer thérapeute coach

Nombreux sont les professionnels du bien-être et du développement personnel qui se sentent mal à l’aises à l’heure d’offrir leurs services. Cela leur semble compliqué de mettre un prix sur leur travail et de se faire payer pour leur accompagnement.

Il y a de nombreuses raisons qui peuvent expliquer ces difficultés mais derrière ces raisons il y a souvent une série de croyances limitantes liées à l’argent. C’est un problème majeur pour ces entrepreneurs car ne pas se faire payer représente un coût très élevé dans leur activité professionnelle.

Si vous êtes thérapeute ou coach et que vous avez du mal à demander de l’argent pour vous services, restez ici, nous allons explorer ce qui se cache derrière pour commencer à y remédier.

4 raisons qui rendent la vente si difficile pour les coachs et thérapeutes

Il y a de milliers de raisons pour lesquelles les professionnels du bien-être peuvent se sentir mal à l’aises à l’heure de vendre leurs services. Chacun porte avec soi son histoire personnelle et ceci rend complexe l’interprétation.

Cependant au fil de mes discussions, rencontres et accompagnement avec ces entrepreneurs, j’ai remarqué qu’il y a quatre éléments qui reviennent le plus souvent :

  • La dette avec l’univers

Nombreux sont les professionnels du bien-être qui, ayant expérimenté un changement de vie profond, se sentent dans l’obligation morale de le partager avec tous ceux qui en ont besoin, comme s’il s’agissait d’une dette avec l’univers. Cette idée rend immoral le fait de ne pas aider quelqu’un seulement parce qu’il n’aurait pas assez d’argent.

  • Le syndrome du travailleur de lumière

Cette croyance, présente chez de nombreux professionnels aussi, consiste à diviser, voire opposer le monde matériel et le monde spirituel. Les personnes qui expérimentent ce syndrome ont du mal à vivre dans un état de conscience élevé et à rester ancrés dans le monde physique. Elles sont convaincues qu’il est nécessaire de faire un compromis entre ces deux domaines, ce qui les amène à sacrifier soit leur revenu, soit leur mission de vie.

  • Le syndrome de l’imposteur

Il y a aussi un syndrome de l’imposteur très fort chez ces professionnels. En effet, le développement personnel et spirituel étant un long chemin, personne ne peut dire qu’il est venu à bout de tous ses problèmes et conflits… du coup, ces professionnels se demandent : comment puis-je demander de l’argent pour enseigner quelque chose que je n’ai moi-même pas encore totalement dépassé ?

  • La culture de « l’argent sale »

Dans certains milieux sociaux, et notamment autour du monde spirituel, il est commun de percevoir le système économique et monétaire comme quelque chose de négatif, comme la source de tous les problèmes de la société. L’attachement matériel est donc vu comme un mal à éviter à tout prix car il corromprait l’âme et l’esprit.

Malheureusement ces idées rendent plus difficile la tâche de donner une valeur économique à notre travail sans nous sentir coupables de faire partie d’un système de consommation corrompu. En réalité, c’est contradictoire, car en pensant ainsi nous donnons plus importance à l’argent de qu’il n’a pas.

Ceci étant dit, les conceptions autour de l’argent évoluent; nous commençons à changer de regard et à le percevoir davantage comme une énergie qui n’est finalement ni bonne, ni mauvaise. Mais beaucoup de chemin reste encore à parcourir.

Quel est le coût de ne pas savoir demander de l’argent pour ses services ?

La difficulté de se faire payer peut représenter un coût élevé qui dépasse uniquement la question économique.

Imaginez-vous cette situation : à cause de votre syndrome de l’imposteur, vous décidez d’offrir à un client quelques sessions de coaching ou de thérapie à un prix moins élevé que celui que vous devriez demander.

Trois scénarii peuvent avoir lieu :

  • Le premier est que si vous-même, vous doutez de votre travail, la personne en face va le percevoir. Elle ne ressentira donc pas à quel point votre accompagnement a de la valeur car finalement elle n’aura pas payé cher pour cela. Et généralement ceci provoque un désengagement : annulation, manque de travail personnel, indifférence face à vos conseils… Ce désengagement réduira bien évidement les résultats que la personne peut obtenir. Ainsi, vous vous sentirez frustré et vous pourrez même penser que vous n’êtes pas un si bon professionnel, pensée qui porte atteinte à votre motivation et à votre confiance et renforce encore plus le syndrome de l’imposteur. Le cercle vicieux est enclenché.
  • Le deuxième scénario est que la personne comprenne que votre travail vaut beaucoup plus que le prix que vous lui demandez. Elle se sentira donc mal à l’aise de vous demander de l’aide car elle ne voudra pas vous déranger. Elle pourra alors adopter une posture où elle sent qu’elle est en train d’abuser de votre gentillesse, ce qui ne l’aidera pas non plus à évoluer.
  • Enfin, le troisième peut être de générer un certain sentiment de rancœur. En effet, si vous investissez beaucoup d’énergie pour aider de clients qui ne vous donnent pas grande chose en retour, vous allez finir par vous épuiser et ressentir une forme de rancune ou d’agacement vis-à-vis de votre travail. En réalité c’est sera un énervement contre vous-même pour ne pas avoir su mettre de limites.

Vous voyez toutes conséquences négatives qui peut avoir le fait de ne pas vous faire payer correctement pour vos services ?

Comment contourner cette difficulté ? Ne pas se faire payer, mais intelligemment

Si vous pensez que travailler toutes ces croyances va vous prendre du temps et que vous ne vous sentez pas encore prêt à assumer votre valeur, je vous laisse ici quelques conseils pour commencer à contourner ces difficultés.

Si vous décidez de ne pas vous faire pas payer, faites-le intelligemment :

  • Offrez de sessions découverte : Ceci n’est pas une session gratuite mais une session où vous prenez connaissance de la situation de votre client potentiel et lui présentez comment vous travaillez. Ne donnez pas de conseils encore, mais écoutez plutôt ce que la personne a à dire et faites connaissance. Si vous commencez à vouloir accompagner la personne à ce stade, vous serez encore en train de sous-estimer la valeur de votre travail.
  • Faites un accompagnement « test » : Si vous venez de vous lancer et que vous craignez de demander de l’argent sans avoir de l’expérience, fixez-vous un nombre de « clients test » (3 ou 5 maximum) et promettez-vous qu’après cela, vous allez vous faire payer. Ces clients peuvent être de camarades de formation ou de personnes avec qui vous ferez un échange de services. Demandez toujours quelque chose en échange pour éviter une sensation de dette trop forte : témoignages pour votre site internet, feedback, autres services, visibilité online, etc. Mais ne faites pas cela trop longtemps : les factures ne vont pas se payer avec trois personnes qui veulent vous faire votre site internet.

Avec cet article vous avez quelques bases pour laisser de côté la peur de vous faire payer et commencer à demander de la valeur en échange de vos services. Parce que oui, votre travail le vaut vraiment. Et vous aussi. Commencez à le croire, vous pouvez toujours aider celui qui marche deux pas derrière vous à avancer d’un pas plus ferme. Ne l’oubliez pas.

Et vous, qu’est-ce qui vous empêche de vendre vos services au prix juste ? Y a-t-il d’autres croyances qui vous bloquent ? Dites-le dans les commentaires pour aider d’autres professionnels du bien-être à en prendre conscience.

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AUTEUR DE CET ARTICLE :

Luciana Calvetti

J’accompagne les professionnels du bien-être et du développement personnel à se différencier de leurs concurrents et à développer une stratégie commerciale qui leur permette de vivre enfin de leur rêve : aider les autres à être plus heureux.

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